Crise du logement: ce locataire est l’exception qui confirme la règle … – TVA Nouvelles

De nouvelles données indiquent que près de 450 ménages demeurent sans logement en date du 1er août au Québec.
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Le journaliste de TVA Nouvelles Yves Poirier s’est prêté à l’exercice afin de tenter de se trouver un logement dont le coût mensuel se situerait entre 500 et 1000 dollars.
Le constat est sans ambiguïté: il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent.

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Une exception toutefois peut être mentionnée s’agissant des logements étudiants, mais qui viennent confirmer la règle en ce qui concerne tous les autres logements.
Bien qu’aucune n’était disponible jeudi, des perles rares existent toutefois bel et bien sur l’île de Montréal.
Sur l’Avenue Coloniale sur le Plateau-Mont-Royal, Alexis paye 800 $ par mois pour un grand 4 1⁄2, avec une cour arrière.

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L’heureux locataire partage même son loyer avec une colocataire.
«On a un très bon deal ici, on est très content. On a deux chambres, une salle de bain, puis la pièce ici, qui est la cuisine et le salon. On a aussi une petite cour», détaille Alexis.
La situation d’Alexis est toutefois rarissime, alors que «dans le Grand Montréal, un logement disponible à la location tourne autour de 1500 %», déplore en entrevue à TVA Nouvelles la porte-parole du FRAPRU Véronique Laflamme.
«Et ça, ça ne garantit même pas la salubrité… on retrouve des logements extrêmement chers, qui sont en mauvais état, mais parce qu’il y a une rareté de logements locatifs, des propriétaires mal intentionnés profitent de la situation», ajoute-t-elle.
Parmi les quelque 450 individus sans logements au Québec, 130 sont à Montréal.