Un nouvel épisode de l’histoire entre le dopage et le Kenya s’est écrit ce lundi 16 octobre 2023. Titus Ekiru, marathonien de 31 ans, a écopé de dix ans de suspension. Le 3 juillet 2023, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) annonçait qu’elle l’avait suspendu provisoirement en raison de deux contrôles positifs et de falsification de documents. Le verdict est donc tombé deux mois et demi plus tard.
Cette suspension s’applique du 28 juin 2022 (début de la suspension provisoire) au 27 juin 2032. Tous les résultats du Kényan depuis le 16 mai 2021 ont été annulés, ce qui implique le retrait de ses victoires et primes.
Titus Ekiru souhaitait dans un premier temps contester les accusations, avant de se raviser au vu des preuves importantes contre lui, selon le communiqué de l’organisme indépendant chargé de la lutte antidopage.
Deux contrôles positifs lors de ses victoires en 2021
Titus Ekiru a collectionné les victoires dans sa courte carrière. Il a notamment remporté les marathons de Séville (2017), de Mexico (2018), d’Honolulu (2018, 2019), de Milan (2019, 2021) et d’Abu Dhabi (26 novembre 2021). À Milan, le 16 mai 2021, il avait amélioré son record personnel, en 2 h 02’57’’. Une performance qui ferait de lui, aujourd’hui, le sixième marathonien le plus rapide de l’histoire. Ce chrono est annulé.
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Il a été contrôlé positif à deux reprises. Ses échantillons d’urine prélevés lors de ses deux marathons remportés en 2021 avaient révélé la présence de substances interdites : la triamcinolone (corticoïde) à Milan et la péthidine (narcotique) à Abu Dhabi.
Titus Ekiru ne s’était pas présenté en compétition internationale depuis novembre 2021.
Le Kenya a connu une recrudescence des cas de dopage qui ont entaché sa réputation de la puissance de l’athlétisme. Près de 70 sportifs – principalement des coureurs de fond – ont été interdits au cours des cinq dernières années.
