Se perdre avec bonheur dans l’œuvre de Bruno Munari – Le Temps
Il est facile de se perdre dans l’œuvre de Bruno Munari. Peintre, sculpteur, graphiste, designer, architecte, illustrateur, écrivain, cet artiste polymorphe a goûté à tout. Cette multiplicité, lui-même en a joué dans un texte en forme d’autoportrait où il déroule des définitions de lui: «Celui né à Milan en 1907. Celui des machines inutiles de 1930. Celui des nouveaux livres pour enfants de 1945 […]. Celui des fourchettes parlantes de 1958 […]. Chacun connaît un Munari différent.» Si nous devions éditer ce texte, nous ajouterions: «Celui qui est mort à Milan, sa ville natale, il y a 25 ans. Celui dont l’œuvre, pourtant si accessible, est injustement peu connue. Celui dont le travail s’apprête à renaître par la volonté farouche de ses petits-enfants genevois.» A Milan et à Vérone, deux événements relancent l’intérêt pour un artiste total.
«Bruno Munari était bien plus intéressé par la créativité que par la répétitivité, souligne Luca Zaffarano, curateur de l’exposition de Vérone. Une fois un artiste identifié par une œuvre, la répétitivité lui permet d’occuper une place précise dans le marché de l’art. Mais être reconnaissable ne l’intéressait pas. Pour comprendre le travail de Bruno Munari, il faut respecter ce choix, qui n’a pas été facile.»
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