En 2022, le club de l’USM Vire Athlétisme, à Vire Normandie (Calvados), était déjà représenté lors des Championnats de France par l’intermédiaire de Manon Miserette. Cette saison, Manon, fidèle au poste, a emmené Inès Folliot dans ses bagages.
En effet, Inès participait pour la première fois de sa jeune carrière aux championnats de France d’athlétisme le 15 juillet 2023. Engagée dans la discipline du 400 m haies, elle a terminé 7e de sa série avec un chrono de 72 »16, assez loin de la championne qui a réalisé un chrono de 57 »10.
Une performance qu’elle qualifie de décevante : « Je pensais pouvoir faire mieux », concède Inès qui a dû réduire sa charge d’entrainement à la suite d’une déchirure musculaire du quadriceps.
Passé la déception, demeure surtout la fierté d’avoir participé à un tel événement.
Cela m’a permis de prendre de l’expérience. C’était une super expérience, j’espère revenir la saison prochaine.
Un objectif en tête
72 secondes, c’est un chrono bien loin des 66″16 qu’Inès avait accompli lors du Meeting de Caen cette saison.
Un bon chrono, pas assez bon pour Inès qui souhaite vite l’améliorer : « La saison prochaine, je vais essayer de passer sous les 65 secondes », ambitionne l’athlète, qui s’entraîne dur pour cela, entre 3 et 4 séances par semaine dans son club de l’USMV Athlétisme.
Le travail paye puisque cette saison les résultats sont assez impressionnants : championne du Calvados cadette sur les haies et la longueur, et vice-championne de Normandie sur l’Heptathlon, ses trois disciplines de prédilection.
Les résultats, c’est bien, le plaisir, c’est mieux. Inès veut avant tout continuer à prendre du plaisir : « J’essaye de ne pas trop me mettre de pression. »
Une jeune fille organisée
En parallèle de l’athlétisme, Inès entrera à la rentrée en première générale au lycée Marie-Curie, à Vire. Elle suivra les spécialités mathématiques, physique-chimie et SVT.
« Je ne sais pas encore, mais j’aimerais bien devenir kiné ou pharmacienne », indique la championne, qui doit s’organiser au mieux pour concilier les cours avec les entrainements d’athlétisme.
Elle semble ne pas avoir de problème avec cela. « Dès que j’ai une heure libre au lycée, j’en profite pour réviser, mais aussi le soir en rentrant de l’entrainement. »
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