Jean-Clair Todibo, coupable d’un « rire nerveux » pendant la minute … – Le HuffPost

Capture d’écran X (ex-Twitter)
Durant la minute de silence observée vendredi avant Pays-Bas – France, le défenseur français avait été surpris en train de rire durant ce moment solennel.
FOOTBALL – Son rire n’était pas passé inaperçu durant la minute de silence en hommage aux victimes du conflit entre Israël et le Hamas et à Dominique Bernard, professeur tué à Arras vendredi. L’international français Jean-Clair Todibo, surpris en train de rigoler vendredi soir avant le match Pays-Bas – France a tenu à lui-même revenir sur cet événement ce lundi 16 octobre.
À la veille du match amical des Bleus contre l’Écosse, le défenseur de l’OGC Nice s’est donc présenté seul face à la presse. « J’ai tenu à m’exprimer par rapport à l’ampleur que la situation prend. L’interprétation de la situation est assez folle », à commencer par expliquer l’international français.

Estimant ne pas être « un garçon irrespectueux vis-à-vis de ces choses-là », il a expliqué avoir eu « un rire nerveux » qui n’était pas une moquerie en rapport avec la minute de silence observée trois jours plus tôt. Avant de revenir plus en détail sur les conditions de ce rire devenu embarrassant pour les Bleus : « le contexte était assez particulier, dans les tribunes on était au milieu des supporters adverses. Certains ont fait certaines blagues et j’ai eu un rire nerveux. En aucun cas je ne me moquais de la situation ».
Visiblement dépassé et « touché » par les accusations à son encontre, le footballeur estime que cela « entache l’éducation que ma mère m’a donnée. Il faut savoir que ma mère travaille à l’éducation nationale, ça aurait pu lui arriver ».
Soutenu par les Bleus et Deschamps
Après avoir été largement partagée sur les réseaux sociaux, la séquence où les caméras ont capturé le visage de Jean-Clair Todibo avait notamment fait réagir le Conseil national de l’éthique de la FFF. Cette dernière avait demandé des explications au joueur « sur son attitude incompréhensible ». Et en cas de réponse insatisfaisante, l’institution se laissait d’ailleurs le champ libre pour saisir « la commission de discipline de la Fédération française afin qu’elle traite son cas ».

Venu le remplacer face à la presse, le portier de l’équipe de France Mike Maignan en a profité pour glisser un petit message de soutien à son coéquipier en sélection. « On connaît J-C, c’est une bonne personne, en aucun cas ce rire était un rire moqueur ».
Également contraint de réagir à la polémique sur son joueur, Didier Deschamps a tout de suite voulu rappeler que l’initiative de venir s’adresser à la presse était celle de Jean-Clair Todibo. « C’est mieux de venir s’expliquer devant vous avec ses mots plutôt que de faire un communiqué », a d’ailleurs souligné le coach des Bleus. « Ça a pris des ampleurs importantes, il est touché de par ce qui a suivi cette attitude », a commenté le sélectionneur français, qui a lui aussi reçu des excuses.
« Ce n’est pas une attitude à avoir dans ce moment-là », a toutefois tranché Didier Deschamps. Malgré les événements, le sélectionneur a fait savoir que Jean-Clair Todibo restait à la disposition du groupe pour le match de mardi.
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