Vous venez de battre votre record de France à domicile. Cela a dû avoir une saveur spéciale ?
« Il y avait une ambiance incroyable dans les rues de Sarreguemines. Moi, je suis attaché à Romain, je ne vois rien mais j’entends tous les encouragements, les cris, le long du parcours et ça pousse. Il n’y a rien de plus beau que de courir à domicile comme ça et de sentir les supporters derrière soi. »
À une semaine des championnats de France du 10 km à Lyon, vous avez emmagasiné de la confiance supplémentaire.
« Honnêtement, on n’était pas venu pour battre le record mais on était vraiment bien. On fait 40 secondes de moins que l’année dernière, c’est énorme. Et le dernier kilomètre, on l’a fait en 3’20, on se sentait vraiment très bien. L’objectif à Lyon, dimanche, ce sera bien évidemment de conserver notre titre. »
Vous avez changé de guide cette saison. Qu’est-ce que cela change ?
« Romain (Discher) est le fils de mon entraîneur. On s’entend vraiment bien, il y a une grande complicité entre nous, c’est comme la famille. Cela ne fait que quatre ou cinq mois que l’on court ensemble, mais on a fait déjà davantage de séances qu’en deux ans avec Mathieu Leroux (son ancien guide). Forcément, quand tu peux t’entraîner aussi souvent, il n’y a pas de secrets, tu progresses. Et puis Romain a presque la même morphologie et les mêmes mouvements de bras que moi, on est bien synchronisés, ce qui nous fait gagner du temps. Franchement, Romain, c’est le guide idéal pour moi. »
C’est un atout dans votre course à la qualification pour les Jeux paralympiques de Paris.
« On forme vraiment une très bonne équipe avec Romain (son guide) et Jean-Marc (son entraîneur). J’ai 100 % confiance en eux. Et après les championnats de France du 10 km, on va se focaliser sur le 5 000 mètres. C’est sur cette distance que je vais participer à plusieurs meetings internationaux pour me qualifier pour les Mondiaux de Kobe puis les Jeux de Paris. »
