Problèmes sociaux

Pourquoi la civilisation maya s’est-elle effondrée ? – National Geographic France


La civilisation maya s’étendait autrefois sur un vaste territoire en Méso-Amérique, dans ce qui correspond aujourd’hui au sud du Mexique et à l’Amérique centrale. Bien qu’elle abritât des villes prospères et des milliers d’habitants, en l’espace de deux siècles, les principales cités de cette civilisation furent désertées, ses grands temples abandonnés et ses œuvres d’art éclatantes laissées inachevées.

Dater précisément le début de la culture maya s’avère aussi ardu que déterminer sa chute. Selon de nombreux chercheurs, elle aurait commencé à se constituer entre 7000 et 2000 avant J.-C., après que des chasseurs-cueilleurs d’Amérique du Sud se furent installés en Méso-Amérique. La culture du maïs, leur aliment de base, aurait explosé vers 4000 avant J.-C., permettant ainsi à la culture maya de s’épanouir et de s’étendre.

Ses interactions avec la civilisation olmèque voisine auraient stimulé les progrès de l’architecture maya, comme en témoigne la construction d’immenses complexes rituels bordés de villes. Parmi les centres urbains les plus importants, citons Uxmal, Palenque, Chichén Itzá, Tikal, Copán et Calakmul. Construits pendant la période classique (200-900 apr. J.-C.), les temples mayas pyramidaux et autres bâtiments grandioses (considérés par certains comme des palais), étaient décorés d’innombrables œuvres d’art dédiées aux dieux.

Les chercheurs ont démontré que la civilisation Maya n’était pas un empire unifié, mais qu’il s’agissait plutôt d’une société partagée. Des luttes pour le pouvoir eurent bien lieu, mais celles-ci furent menées par des cités-États rivales ou des ajaws (dirigeants) locaux. Cancún (dans l’actuel Mexique) était l’une de ces prospères enclaves mayas. Elle occupait une position stratégique sur les routes commerciales de la région et était politiquement liée à la puissante cité maya de Calakmul. De nombreuses inscriptions ont été retrouvées sur les monuments, mais aucune n’est postérieure à l’an 800.



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Charlotte Lambert

Voyageuse d'idées et jongleuse de mots, je suis Charlotte Lambert, une Spécialiste de l'Art de Rédiger tissant des histoires qui transcendent les frontières. Mon parcours à l'Institut Catholique de Toulouse a été le ferment de ma passion pour l'écriture. Tel un guide littéraire, j'explore les méandres des organisations internationales, les échos des événements mondiaux, les trésors du système éducatif, les énigmes des problèmes sociaux, et les horizons infinis du voyage. Mon stylo danse entre les lignes, infusant chaque article d'une authenticité inébranlable. Joignez-vous à moi dans ce périple où les mots sont les balises qui éclairent le chemin de la compréhension mondiale, où l'événementiel devient un kaléidoscope de perspectives, où l'éducation se dessine avec la richesse de l'avenir, où les enjeux sociaux prennent une nouvelle dimension et où chaque page est un pas vers l'ailleurs.

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