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«L’organisation est beaucoup plus solide qu’elle l’était dans le … – TVA Sports


Serge Savard s’est montré optimiste quant à l’avenir des Canadiens de Montréal.

Celui qui était directeur général lors de la dernière conquête de la Coupe Stanley par une équipe canadienne, en 1993, a fait part de ses observations lors de son tournoi de golf, qui avait lieu au Club de golf Le Mirage, à Terrebonne, mardi.

Il s’est surtout dit très à l’aise qu’on parle de reconstruction, même si c’est un terme qu’on n’aurait sans doute jamais employé à son époque.

«Je ne peux pas les blâmer. L’année dernière, ils ont repêché au premier rang. Quand tu finis au bas de l’échelle, tu parles de reconstruction, c’est normal.

«Il faut donner la chance au coureur, c’est la deuxième année de la nouvelle organisation et on se donne toujours des plans entre trois et cinq ans. Moi, j’ai confiance, je pense que l’organisation est beaucoup plus solide qu’elle l’était dans le passé.»

Plan de cinq ans

M. Savard n’a pas voulu commenter directement le travail de Kent Hughes, mais il veut lui donner le temps de mettre ses idées en place.

«Ce n’est pas moi qui suis DG. La dernière chose que je veux faire, c’est envoyer des messages au DG pour lui dire quoi faire. Dans le passé, je n’étais pas heureux de la situation, comme beaucoup de gens», a-t-il mentionné, en abordant la situation des joueurs québécois.

À voir dans la vidéo ci-dessous : Savard critique l’ancienne mentalité du CH qui, selon lui, n’avait «pas de bon sens».


“C’est une mentalité qui n’a pas de bon sens” -Serge Savard –

«Historiquement, la ligue junior du Québec a toujours passé comment étant plus faible que les autres. C’était une plus-value pour le Canadien. Par exemple, Patrick Roy a été repêché en troisième ronde et Claude Lemieux en deuxième ronde. Je suis convaincu que s’il avait évolué à Toronto, il serait sorti en première ronde.»

L’équipe a regarni sa banque d’espoirs québécois dans les dernières années. Pensons notamment à Raphaël Harvey-Pinard ou à Joshua Roy.

«Après mon départ, on a beaucoup délaissé le recrutement dans la ligue du Québec et j’ai passé mon message, mais je suis très confiant pour les années à venir.»

Bon augure

Pour Savard, le groupe de jeunes leaders qui s’installe dans l’équipe démontre de belles choses.

Il s’est notamment attardé sur le cas du capitaine Nick Suzuki, qui a passé la majeure partie de son été dans la métropole, ce qu’on ne voyait pas souvent dans les dernières années.

«Je l’aime beaucoup comme joueur, il s’est engagé à long terme auprès de l’organisation, il passe l’été à Montréal et il semble s’intégrer beaucoup dans la communauté.»

Époque différente

En parlant du travail de Kent Hughes, Serge Savard a fait remarquer qu’il évolue dans un contexte complètement différent.

«C’est difficile pour moi de commenter parce que je n’ai pas vécu le plafond salarial. La pire décision que j’avais à prendre, c’était de prendre le téléphone pour dire à un joueur que je venais de l’échanger et pourquoi.

«Aujourd’hui, c’est différent, on laisse partir des joueurs parce qu’on a besoin de libérer un million sous le plafond. Le côté humain est moins présent que dans notre temps.»

Et ça nous ramène au repêchage et au développement des joueurs qui sont des éléments essentiels pour gérer le plafond salarial. Au passage, il a écorché l’administration précédente des Canadiens.

«J’ai toujours préconisé que si on veut être en santé, il faut toujours avoir trois ou quatre nouveaux joueurs chaque année. Si une équipe fait graduer trois jeunes par année, il n’y aura pas de problème et c’est ce qui est arrivé avec le Canadien dans les dernières années. 

«La dernière année de Bergevin, on regardait l’alignement et je pense qu’il y avait un joueur qui était issu des sept dernières années de repêchage. Si on n’est pas capable de produire nos gars de troisième et quatrième ligne, on a un problème.»



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Antoine Girard

Plongeant dans l'art de la plume avec une passion ardente, je suis Antoine Girard, un Artisan du Blogging tissant des récits qui embrassent le monde. Ma formation à l'École Nationale Supérieure de Chimie de Paris a enrichi ma pensée créative. Tel un alchimiste des mots, je distille des articles de nouvelles internationales tout en explorant un vaste horizon de sujets tels que le droit international, le sport, l'immobilier et l'industrie cinématographique. Transparence est mon credo, chaque article reflétant mon engagement envers l'authenticité. Rejoignez-moi dans ce voyage où les mots évoquent des images vivantes, où le droit se marie avec l'action, où les terrains de jeu se mêlent à l'écran argenté, et où chaque ligne écrit l'histoire de notre monde en mouvement.

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