D’après le communiqué publié sur le site officiel des Nations unies, “des températures record ont été enregistrées sur terre et en mer, tandis que des feux de forêt ont ravagé plusieurs régions, faisant des dizaines de victimes et forcé des milliers de personnes à quitter leurs maisons”.
Selon des scientifiques de l’agence des Nations unies et du service Copernicus sur le changement climatique de la Commission européenne, le mois de juillet était en passe de devenir le mois le plus chaud jamais enregistré.
Dans la province chinoise de Xinjiang, la température avait atteint 52,2 °C le 16 juillet, toujours selon l’OMM qui a, également, affirmé que la vague de chaleur a atteint de nouveaux records en Méditerranée et au large de la Floride.
Le Secrétaire général sortant de l’OMM, Petteri Taalas a expliqué que “les conditions météorologiques extrêmes, de plus en plus fréquentes dans un climat qui se réchauffe, ont des répercussions majeures sur la santé humaine, les écosystèmes, l’économie, l’agriculture, l’énergie et l’approvisionnement en eau. Il est donc de plus en plus urgent de réduire les émissions de gaz à effet de serre aussi rapidement et aussi profondément que possible”.
Les températures ont enregistré une hausse inhabituelle, selon l’OMM. La France, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, l’Algérie et la Tunisie ont également enregistré de nouveaux pics de température “diurne et nocturne”.
“Le mercure a affiché des températures de 48,7°C et 49,0°C, le 23 juillet en Algérie et en Tunisie, ce qui a entraîné des incendies de forêt et fait plusieurs dizaines de victimes”, lit-on de même source.
Au Canada, “les conditions chaudes et sèches ont aussi été à l’origine d’une saison des feux de forêt précoce et intense, où plus de 120.000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile. Cette vague de chaleur exceptionnelle a causé des dégâts naturels considérables. Plus de 1,1 million d’hectares ont été ravagés par le feu, alors que la moyenne décennale est d’environ 800.000 hectares, selon le Centre interagences des feux de forêt du Canada.
Pour faire face aux phénomènes météorologiques extrêmes, “l’OMM et ses partenaires alertent les citoyens afin de protéger les vies et les moyens de subsistance, conformément à un plan des Nations Unies visant à ce que tous les habitants de la planète soient couverts par des systèmes d’alerte précoce d’ici à 2027”.
