Champignons, virus, pucerons, mouches… Comment aider son … – La Montagne

Plusieurs départements français perçoivent déjà des changements quant aux nouvelles maladies et nouveaux agresseurs de nos plantes, en lien avec le changement climatique. Les organismes de conseils agricoles les ont observés dans les vergers ainsi que sur les légumes.
Dans notre région bourbonnaise, certains amoureux de la nature ont pu constater depuis quelques années des processionnaires du pin et du chêne, rares il y a encore quelques décennies.
« Que les maladies soient anciennes ou nouvelles, la meilleure prévention est une bonne nutrition. Il faut aider la plante à se nourrir », estime Alain Chavoix.
Les champignons. Cloque du pêcher, rouille du poirier… Le changement climatique entraîne des stress sur la plante et donc une suroxydation favorable aux maladies cryptogamiques ou fongiques et aux virus.
« Les antioxydants à pulvériser joueront un rôle de plus en plus fondamental : vitamine C, purin de pissenlits… », résume Alain Chavoix.
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Les virus. Comme les champignons, les virus sont virulents sur les cellules oxydées. Ils sont généralement transmis par des insectes piqueurs (à combattre avec l’H.E de géranium rosat).
Dans un traitement à pulvériser, ajouter un anti-oxydant, par exemple de la vitamine C : 2gr/l dans une préparation à base de purin.
Les insectes. Les drosophiles se multiplient : petite mouche pondant dans les fruits, cerises, fraises, framboises, mûres, prunes, raisins…
Si les filets anti insectes sont efficaces sur les fraises, pour les autres fruitiers, des purins à base d’ail et de citronnelle additionnés d’huiles essentielles de pin sylvestre et menthe poivrée donnent de bons résultats. Des acariens sont également plus fréquents, par temps sec.
Les insectes sont très sensibles aux odeurs. Une gamme de ‘parfums’prendra la relève des insecticides passés. C’est une des raisons pour lesquelles certaines huiles essentielles sont utiles (exemple : ail, menthe poivrée, tanaisie contre les chenilles). Ces produits appliqués en prévention doivent être renouvelés toutes les 2 à 3 semaines, et tous les quatre jours en curatif.
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Puceron. Un phénomène est maintenant connu : l’arrivée plus précoce des pucerons, alors que leurs prédateurs ne sont pas encore présents. Par conséquent, ils ont aussi la possibilité de connaître une génération supplémentaire.
Placez dès l’hiver des petits fagots de bois creux (deutzia, framboisiers…) où viendra loger une petite guêpe, prédatrice du puceron. Placez ce branchage près des plantes à protéger, voire dans l’arbre.