A la mi-août, méfiez vous de cette plante particulièrement … – Top Santé

Une plante particulièrement allergisante atteint son pic de pollinisation entre mi-août et mi-septembre. Et son impact s’aggrave avec le réchauffement climatique.
Entre mi-août et mi-septembre, une plante libère un pollen particulièrement allergisant. Elle s’appelle l’ambroisie à feuille d’armoise et est responsable de conjonctivites, de rhinite ou encore de crises d’asthme, comme le rapport Slate, d’après les informations de l’Anses.
« Présente dans la vallée du Rhône depuis le milieu du XXème siècle, l’ambroisie à feuilles d’armoise n’a cessé depuis de se propager sur le territoire national, provoquant en particulier le développement d’allergies », explique l’Anses. Elle est arrivée d’Amérique du nord, par erreur.
Symptômes des allergies à l’ambroisie
Actuellement, on estime que 3% de la population y serait sensibilisée, mais que d’ici à 2050, ce chiffre passerait à 15%, comme l’expliquent des chercheurs dans un article à propos du changement climatique et de l’évolution des allergies au pollen en Europe, paru dans la revue Environmental Health Perspectives.
Du côté des symptômes, l’Anses précise : « L’ambroisie émet un pollen fortement allergisant qui entraîne les mêmes symptômes que d’autres pollens chez les personnes allergiques souffrant de rhinite (éternuements, obstruction nasale, conjonctivite, rougeur, gonflement des paupières…) et impacte fortement leur qualité de vie. »
Les zones particulièrement touchées, dites à « forte infestation » sont le Rhône, l’Isère, la Drôme ou encore la Nièvre, le Cher. Pour l’heure, la Bretagne est épargnée.
Qu’est-ce qui explique l’intensité de ces allergies ?
L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère semblerait être l’un des facteurs aggravants des allergies au pollen d’ambroisie. D’abord, avec cette augmentation, il y a d’avantage de production pollinique, d’autre part, l’ambroisie se développe plus rapidement et la période de pollinisation est plus longue. Le pollen serait par ailleurs plus allergisant.
Sources : Anses, Slate, Environmental Health Perspectives