Voyager au Maroc en voiture électrique, est-ce possible ? – Marocains du monde

Est-il possible de partir en vacances en 100 % électrique ? « 99 % des aires de service sont déjà équipées, donc oui c’est déjà possible de partir en vacances en 100 % électrique », assure Clément Molizon, délégué général de l’association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere) sur RMC vendredi matin. Mohamed, un chauffeur VTC habitant à Chartres (Eure-et-Loir), totalement séduit par l’électrique, confirme. Selon ses explications, il est « parti au Maroc avec » son véhicule électrique, un Tesla Model X. À l’en croire, il n’a jamais eu de problème concernant la recharge de son véhicule grâce à l’anticipation de l’ordinateur de bord de la Tesla. L’appareil « nous dit tous les endroits où l’on doit s’arrêter, et combien de temps on doit patienter pour charger » les batteries, ajoute-t-il.
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De chez lui à Chartres à Algésiras dans le sud de l’Espagne (soit près de 1 900 kilomètres), Mohamed a fait un voyage de près de 24 heures. « C’est environ 6h de plus qu’un trajet effectué au gasoil, sans pause, qui dure un peu plus de 18 heures », fait remarquer le média français. Les avantages liés au voyage en véhicule électrique dépendent toutefois du modèle. « Avant, j’avais une Kia Niro, raconte Romain, infirmier libéral en Auvergne, dans Apolline Matin, sur RMC et RMC Story. Nous avons fait de la route et pour être tout à fait transparent… j’avoue que c’était mer**que, une catastrophe. Toutefois depuis que j’ai la Tesla avec le superchargeur, c’est un bonheur ». Tout comme Mohamed, il assure n’avoir “jamais” eu de problèmes, notamment quant à la disponibilité des chargeurs de la marque détenue par Elon Musk.
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« Ça prend entre 15 et 35 minutes selon les niveaux de batterie que l’on veut récupérer », assure l’infirmier libéral, ajoutant par ailleurs le véhicule de la firme américaine lui permet de faire des économies. « Il y a six ans, je roulais avec un modèle équivalant niveau poids et taille, fonctionnant au gasoil. J’en étais à 700 euros par mois au prix du diesel à l’époque, alors qu’aujourd’hui, si j’en suis à 150 ou 200 euros le mois, selon la route, c’est le bout du monde », calcule Romain.