Le Maroc partenaire de choix pour les énergies renouvelables – Hespress Français

Le Maroc qui prévoit de produire 52% de son électricité domestique à partir d’énergies renouvelables d’ici 2030 et de réduire 18,3 % de ses émissions de gaz à effet de serre (GES), d’ici 2030 a fait d’importants progrès dans ce domaine ces dernières années. Tant et si bien qu’il en est devenu un acteur majeur dans cette industrie, ce qui en fait un partenaire potentiellement attractif de par le monde et particulièrement pour l’Europe.
Le Royaume a mis en œuvre une stratégie ambitieuse en matière d’énergies renouvelables, notamment à travers son programme solaire intégré (PSI) qui vise à développer la production d’électricité à partir de sources renouvelables, en particulier l’énergie solaire. En outre, alors que le Maroc cherche à passer des sources d’énergie traditionnelles à des alternatives respectueuses de l’environnement en recherchant des solutions de pointe à travers l’exploration d’autres énergies (soleil, vent eau…), qui témoigne de son effort pionnier en Afrique. Ce qui est incontestable, c’est que le Maroc, en se considérant comme une plaque tournante de l’énergie propre avec le potentiel d’exporter de l’électricité vers l’Europe, a créé un précédent à imiter pour d’autres pays, suivez d’autres regards….
Parallèlement aux grands projets d’énergie solaire lancés, tels que la centrale solaire Noor à Ouarzazate, l’une des plus grandes centrales solaires thermodynamiques au monde d’autres initiatives témoignent de l’engagement du Maroc dans l’énergie éolienne et le parc éolien de Tarfaya, l’une des plus grandes installations de ce type dans toute l’Afrique en est l’illustration même ainsi que d’autres sources d’énergie propres. Avec plus de 3 100 km de côtes le long de l’Atlantique et de l’Afrique, le Royaume est nanti d’un vaste potentiel d’énergie houlomotrice encore inexploité, qui ouvre des perspectives et attirent des investissements de diverses sources, notamment ceux de la Banque mondiale et des investisseurs privés du Moyen-Orient, des États-Unis et d’Europe.
Ces objectifs ambitieux, visent à couvrir une partie importante de sa demande d’énergie, dans les années à venir. Sa localisation stratégique le lui permet amplement. En effet, le Royaume possède un avantage géographique en étant situé à proximité de l’Europe, ce qui facilite le transfert d’énergie renouvelable produite vers le marché européen. L’emplacement géographique du Maroc, avec un fort ensoleillement et des vents constants, le rend propice au développement de projets d’énergie renouvelables. Quand on sait également que, les autorités marocaines, d’une politique d’incitations financières et réglementaires pour encourager les investissements dans ce secteur encouragent le WIN WIN c’est du “in the pocket“.
Les institutions mondiales ont apporté leur soutien en fournissant une aide financière à la mesure de la croissance du secteur des énergies renouvelables. D’où la recherche d’autres partenariats internationaux. Le Maroc est prêt à les établir. Ces collaborations devraient créer des opportunités pour des investissements étrangers et des échanges de savoir-faire, renforçant ainsi son statut de partenaire de choix pour l’Europe. La mise en place de ces incitations financières et des mesures réglementaires par le Royaume, pour encourager les investissements dans les énergies renouvelables attire, sans aucun doute l’attention des investisseurs européens qui cherchent à diversifier leurs sources d’énergie.
Aussi, en tant que partenaire potentiel de choix pour l’Europe dans le domaine, le Maroc pourrait contribuer à la diversification des sources d’approvisionnement en énergie de l’Europe, en particulier dans le cadre des efforts continus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et de lutte contre le changement climatique. Cependant, il est important de noter que la coopération entre le Maroc et l’Europe dépend de nombreux facteurs, tels que les accords commerciaux, les infrastructures de transport d’énergie, les politiques gouvernementales, et plus encore. Cela dit, le Maroc développe un secteur de l’énergie, très dynamique, utilisant soleil, vent, eau…, toute l’année.
Le Maroc du coup est donc, ouvert pour des projets d’infrastructure et l’accès à des millions d’euros de financement du développement de l’UE. Cette dernière qui est avide d’énergie, crise énergétique faisant, et urgence de relever le défi du réchauffement climatique et du changement climatique s’est engagée dans des programmes au Maroc d’une valeur de 688,6 millions de dollars (624 millions d’euros) pour soutenir la transition du Maroc vers « l’énergie verte ». Dès lors, l’on comprend qu’elle catalyse ses efforts à rechercher de nouvelles sources d’énergie propre et renouvelable.
Situé aux portes de l’Europe et armé de plans ambitieux pour produire plus de la moitié de son électricité domestique à partir d’énergies renouvelables d’ici à une poignée d’années, le Maroc en devient un partenaire énergétique prometteur incontournable.
Sa vision étant d’exporter une quantité importante de sa capacité d’énergie solaire via des câbles sous-marins vers l’Europe – une initiative qui promet de renforcer la transition énergétique propre du continent tout en aidant le Maroc à atteindre ses objectifs de développement et de réformes clés dans divers autres domaines. En effet, en s’attelant à l’augmentation de la production d’énergie solaire et éolienne, le Royaume stimule la croissance économique, crée des emplois et dissocie le pays de la volatilité des prix des combustibles fossiles si fréquents.